Mandrin

Mandrin, bandit ou héros ?

2007-2008

 

Voltaire avait dit : Je vais vous raconter une histoire de brigand. Il était une fois un fermier général... j'ai oublié le reste...

Les fermiers généraux, ces ramasseurs d'impôts pour le compte du royaume engrangeaient, pour eux, de colossales richesses...

Impôts, misère et contrebande

Une armée d'oppresseurs nourrie et entretenue dans le sein de l'Etat pour désoler et ravager lit-on dans un texte des Remontrances de 1760 du parlement du Dauphiné, texte qui dénonce les exactions et crimes des Fermiers généraux.

Il n'est donc pas étonnant que Louis Mandrin, issu d'une vieille famille du Dauphiné, ruiné lui-même par la Ferme, soit parti en guerre contre les fermiers généraux.

Un bandit volant des voleurs, cela ne pouvait qu'attirer la sympathie des gens du peuple mais aussi des nobles.

Mandrin, dit aussi Belle Humeur, aura fait 6 campagnes, de janvier 1754 à la nuit du 11 mai 1755 au cours de laquelle il fut arrêté, à Rochefort, par traîtrise.

A peine 16 mois de combats, de lutte et de brigandage et le voilà promu héros.

C'est cette histoire que nous allons vous raconter, sur un rythme effréné, celui de Mandrin qui disparaissait aussi vite qu'il apparaissait.

Une vie courte mais si bien remplie, une vie de contrebandier, de chef militaire, d'amoureux, une vie d'aventures et de combats, une vie oû se côtoient des actes remarquables de bravoure et de prouesse et des meurtres ignobles.

1H50 de spectacle où se mêlent rires et drames, tendresse et cruauté. Attaques de fermes générales, traîtrises, dénonciations, beuveries, générosité, rires et sourires.

Avec des effets spéciaux, un cheval qui sait compter, des cavaliers époustouflants d'adresse, des combats au corps à corps, des tirs à la poudre noire...

Le spectacle a accueilli 14320 spectateurs